Emploi dans le secteur de la beauté : Intérim ou contrat CDD ?

Le secteur de la beauté et du bien-être progresse et se développe de plus en plus chaque année avec une demande en augmentation et des offres qui évoluent. C’est un fait, les femmes et les hommes prennent plus soin d’eux qu’auparavant et sont en demande perpétuelle de nouveaux produits. Une aubaine pour les enseignes de beauté et de cosmétique qui voient leurs chiffres d’affaires évoluer un peu plus chaque année.

Les métiers de la beauté ne subissent pas la précarité de l’emploi, cependant, ce domaine d’activité requiert un large champ de compétences et de qualifications spécifiques. Ces emplois sont indispensables au développement de la performance des marques au sein des surfaces de vente de cosmétique ou d’instituts de bien-être. Mais quel est le meilleur type de contrat de travail ? 

Travailler dans le secteur de la beauté en contrat à durée déterminée (CDD) 

Quels sont les grands principes du contrat à durée déterminée ? 

 Ce type de contrat est encadré par un formalisme précis et des règles législatives strictes. L’exercice d’un contrat de travail en CDD doit être limité dans le temps, ce dernier ne doit pas excéder 18 mois de travail, renouvellement compris. 

L’employeur est accordé à proposer des postes en contrat CDD dans certaines situations, telles que les emplois saisonniers, l’accroissement temporaire d’activité, le remplacement d’un salarié et bien d’autres cas. 

Quels sont les bénéfices des contrats CDD ?

Opter pour un contrat à durée déterminée garantit un revenu fixe durant la période énoncée dans le contrat.

Pour compenser l’absence de sécurité de l’emploi, le salarié touche à la fin de son contrat une prime de précarité. Il s’agit d’une indemnité d’un montant de 10% de la rémunération brute totale perçue pendant le contrat. Celle-ci est versée avec le dernier salaire. Elle n’est pas valable si le contrat est rompu à la demande du salarié (démission), pour faute grave ou lourde du salarié, ou bien pendant la période d’essai.

Dernier point important, le contrat peut se requalifier en CDI. Le salarié conserve son ancienneté et la potentielle période d’essai du contrat à durée indéterminée est amputée de la durée du contrat à durée déterminée qui le précède.

Travailler dans le secteur de la beauté en contrat d’intérim 

Depuis quelques années, les agences d’intérim ne cessent d’évoluer et de s’étendre sur le territoire. Aujourd’hui, il est possible de trouver des offres d’emploi grandement diversifiées dans de nombreux domaines d’activité.

Exercer en intérim c’est se mettre à la disposition d’un certain nombre d’entreprises pour y effectuer des missions ponctuelles et temporaires. En temps, le contrat d’intérim est variable, celui-ci peut durer de 1 jour à 18 mois. Cependant, ce type de contrat n’est renouvelable qu’une seule fois. 

Les agences d’intérim spécialisées dans le secteur de la beauté et du bien-être, est-ce que ça existe ? 

En plein “boom” du marché de la cosmétique et de la beauté, les agences d’intérim ont su ouvrir de nouvelles portes aux candidats et candidates passionnées par ce corps de métier. Professionnels confirmés ou débutants dans le secteur, les agences d’intérim spécialisées dans le secteur de la beauté accueillent tous les types de candidats disposant d’un diplôme officiel. 

Les avantages de travailler en intérim :

  • Une agence d’intérim vous permet d’organiser vos temps de travail comme vous le souhaitez. Un libre-arbitre qui vous laisse les moyens d’équilibrer votre vie personnelle et votre vie professionnelle. 

  • Saisissez l’opportunité de développer votre employabilité. Le périmètre des métiers de la beauté est large et permet d’expérimenter de nouveaux horizons professionnels enrichissant votre CV ! De plus, les recruteurs d’aujourd’hui sont envieux de trouver des candidats polyvalents, aux compétences multiples et avec des activités professionnelles antérieures variées.  

  • Enfin, le travail en intérim est reconnu pour ses apports et avantages financiers. À chaque fin de mission, le travailleur doit être rémunéré à valeur équivalente des salariés présents dans l’entreprise. Aussi, l’intérimaire obtiendra une prime “d’indemnité de fin de mission” et “l’indemnité compensatrice de congés payés” égale à 10% du salaire brut global. 

Pour conclure, nous pouvons dire que le choix de contractualiser de manière dite “classique” ou par l’intermédiaire d’une agence d’intérim dépend du salarié : envies professionnelles, contraintes personnelles ou encore l’engouement d’expérimenter des nouvelles compétences professionnelles. 

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